24 Oct
La parentalité positive avec des parents solos : Comment gérer ?

Être parent solo, c'est un peu comme être jongleur dans un cirque... sauf que vous avez trois enfants en l'air, un travail à plein temps en équilibre sur le nez, et des factures qui tombent sans prévenir. Et comme si cela ne suffisait pas, la parentalité positive arrive avec ses motivés bienveillants, ses principes de zénitude totale, et son mantra favori : "Pas de cris, pas de punitions, juste de l'amour." Facile à dire, moins facile à faire quand on est seul face à un petit être qui semble avoir fait un doctorat en négociation de coucher.

Qu'est-ce que la parentalité positive, au juste ?

Avant de se lancer dans les détails, il est important de savoir ce que signifie vraiment « parentalité positive ». En gros, c'est une approche éducative qui privilégie la compréhension des émotions de l'enfant, le dialogue, l'empathie et la coopération. C'est être un parent qui écoute, qui soutient et qui fait preuve de patience. Oui, la patience . Celle qu'on essaie de trouver à 7h30 du matin quand la chaussette de votre enfant est mystérieusement introuvable et qu'il s'effondre comme si c'était la pire tragédie de l'humanité.Alors, comment adapter cette philosophie de bienveillance quand on est parent solo, et qu'on s’envoie parfois plus proche de Hulk que de Gandhi ? Suivez le guide… ;)

1. Le multitâche avec le sourire (ou un café)

La parentalité positive implique une attention de tous les instants, ou presque. Il faut être présent pour écouter votre enfant exprimer ses sentiments les plus profonds à propos du fait qu'il ne veut pas mettre son manteau. Quand vous êtes deux, il est parfois possible de se répartir les rôles : "Chéri(e), tu gères la crise de manteau, je vais m'occuper du repas." Mais quand vous êtes seul, il n'y a pas de joker. Vous êtes à la fois la brigade anti-crise, le chef des repas, et l'agent de la circulation pour éviter que le chat ne se fasse écraser dans le chaos.Le secret ici ? Accepter que tout ne sera pas parfait, et que c'est ok . La parentalité positive ne vous demande pas d'être un super-héros invincible. Au contraire, c'est l'art de jongler avec vos responsabilités tout en gardant une attitude bienveillante envers vous-même. Si vous manquez de patience parfois, respirez, faites une pause (oui, même deux minutes aux toilettes compétentes), et repartez. Si vraiment, un café bien serré peut aider à maintenir ce sourire parental… au moins jusqu'à l'heure du goûter.

2. Créer des routines (pour votre propre santé mentale)

Les routines sont le Graal pour les parents solos. Non seulement elles permettent de structurer la journée de l'enfant (ce qui, soyons honnêtes, les rassure autant que vous), mais elles vous permettent aussi de savoir quand vous aurez ces fameuses cinq minutes de calme absolu (qui serviront probablement à faire la vaisselle, mais bon).Les routines proposent d' introduire de la prévisibilité dans un quotidien qui peut souvent sembler chaotique. Par exemple, si votre enfant sait qu'après le bain, c'est l'heure de lire un livre, il aura moins tendance à négocier chaque soir. De plus, une routine bien huilée aide à appliquer les principes de la parentalité positive, car elle réduit le stress des imprévus. Et avec un peu de chance, une fois les enfants couchés, vous aurez le temps pour peut-être lire deux pages d'un livre. Enfin, ça, c'est la théorie.

3. La gestion des émotions, ou comment ne pas exploser (du moins pas tout le temps)

Un des piliers de la parentalité positive est la gestion des émotions. Il s'agit de reconnaître les émotions de votre enfant, même quand elles semblent surgir de nulle part (comme cette crise monumentale à cause de la mauvaise couleur de verre à jus). L'idée est d'accompagner l'enfant dans l'expression de ses sentiments plutôt que de les réprimer ou de minimiser leur importance (Vice et versa film d’animation, une pépite !).Mais soyons honnêtes : être parent solo, c'est aussi avoir ses propres montagnes russes émotionnelles. Vous avez aussi le droit d'avoir des jours sans, de vous sentir fatigué, de vous énerver parfois. Et c'est là que la parentalité positive montre toute sa flexibilité. Elle ne vous demande pas d'être un parent parfait, mais plutôt un parent capable de reconnaître ses propres limites. Dites à votre enfant : "Là, je suis très fatigué(e), j'ai besoin de cinq minutes pour me calmer." Vous indiquez ainsi à vos enfants la valeur de la gestion émotionnelle tout en leur montrant que les parents aussi sont des humains (si, si, promis).

4. Cultiver l'humour (surtout quand tout va mal)

Si vous ne pouvez pas rire de certaines situations, être parent solo deviendrait vite insupportable. Imaginez : votre enfant refuse obstinément de manger les légumes que vous avez passé 45 minutes à préparer, et au même moment, le chat renverse son bol de croquettes juste là où vous êtes sur le point de marcher. Dans ces moments-là, il ne vous reste qu'une arme secrète : l'humour.L'humour est un outil essentiel de la parentalité positive. Non seulement il permet de désamorcer les situations tendues, mais il montre aussi à vos enfants que tout ne doit pas toujours être pris au sérieux. Parfois, il suffit d'un jeu de rôle où vous êtes le "méchant légume" pour que tout le monde se détende. Et puis, rire ensemble renforce les liens affectifs et rappelle à tout le monde que même dans le chaos, il y a de la joie.

5. Ne pas culpabiliser pour les temps d'écran (un peu de paix, ça vaut de l'or)

Ah, les écrans. Le sujet qui divise les parents du monde entier. Les adeptes de la parentalité positive prônent souvent l'utilisation limitée et affichée des écrans pour favoriser l'imagination et la créativité des enfants. Dans l'idéal, c'est fantastique. Mais quand vous êtes parent solo, et que vous devez absolument finir ce rapport de travail pendant que votre enfant court autour du canapé en hurlant, un dessin animé peut ressembler instantanément à une bouée de sauvetage.Soyons clairs : personne ne vous jugera pour avoir utilisé un épisode de "Pat patrouille" ou “Gabby chat” comme pause stratégique. La parentalité positive, ce n'est pas d'être parfait tout le temps, c'est d'être bienveillant avec soi-même aussi. Si les écrans vous permettent de reprendre votre souffle, et que l'usage reste raisonnable, ce n'est pas la fin du monde. L'essentiel est de trouver un équilibre qui fonctionne pour vous et votre enfant.

6. L'entraide : un super-pouvoir sous-estimé

Un des défis majeurs de la parentalité seul, c'est l'isolement. Vous êtes souvent seul(e) face à vos responsabilités, et cela peut parfois peser lourd. Pourtant, la parentalité positive valorise aussi l'entraide et la communauté. Même si vous êtes un parent solo, cela ne signifie pas que vous devez tout faire seul(e).Trouvez votre tribu. Que ce soit des amis, des membres de la famille, d'autres parents solos ou même des groupes en ligne, l'entraide est essentielle. Non seulement cela vous permettra de partager des astuces (ou des anecdotes hilarantes sur la dernière crise de "chaussettes introuvables"), mais aussi de vous accorder du répit. Il est parfaitement positif de déléguer certaines tâches lorsque vous en avez besoin. Une soirée sans enfant peut être l'occasion pour vous de recharger vos batteries, pour mieux revenir dans l'aventure parentale ensuite.

7. La bienveillance envers soi-même : l'autre facette de la parentalité positive

On parle beaucoup de bienveillance envers les enfants dans la parentalité positive, mais il est tout aussi crucial d'être bienveillant envers soi-même. En tant que parent solo, vous faites de votre mieux chaque jour, et c'est déjà énorme. Il y aura des jours où vous aurez l'impression de tout gérer de main de maître, et d'autres où vous aurez l'impression de naviguer dans une tempête (ou le chaos). Et c'est normal.Prenez le temps de vous féliciter pour les petites victoires. Aujourd'hui, avez-vous réussi à calmer une crise sans crier ? Bravo ! Vous avez trouvé cinq minutes pour respirer (la cohérence cardiaque aide pour ne pas outrepasser ses droits !) profondément et ne pas exploser quand votre enfant a renversé son jus ? Vous êtes une légende (yeah !). Se rappeler que la parentalité est un marathon, pas un sprint, et que chaque petite étape compte, est essentielle pour rester positif dans le long terme.

En conclusion : Jongler avec amour, humour et... flexibilité

La parentalité positive avec des parents solos, c'est un art délicat, un mélange d'équilibre, de flexibilité et de beaucoup d'humour. Le défi est grand, mais les récompenses le sont tout autant. Vous apprenez non seulement à être un modèle de résilience et d'empathie pour votre enfant, mais vous découvrez aussi vos propres forces et capacités insoupçonnées.Et rappelez-vous, si tout le reste échoue, il y a toujours le chocolat et les vidéos de chats sur Internet pour garder le cap. Après tout, la parentalité, c'est avant tout une aventure !

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